Pour ceux qui ne le connaissent pas, Siccaturie Alcok alias Jah Cure est l'une des valeurs sûres de la scène jamaïcaine. Le natif de Kingston a grandi avec les accords d'artistes locaux comme Israel Vibrations ou Bob Marley. Parolier et chanteur doué, il devient membre des Bob Dreads, la célèbre confrérie Rasta qui compte parmi ses illustres adhérents, Sizzla, Anthony B ou encore Capleton à qui il doit son nom de scène. Tout talent ne reste indéfiniment inconnu; c'est donc grâce à un bouche à oreille incroyable dans les faubourgs de Kingston qu'il recontre Beres Hammond. L'auteur des tubes « What One Danse can do » ou «Tempted to touch» lui propose un album car décéle rapidement son talent lors d'une session avec Sizzla. La collaboration avec Sizzla sur « Divide and Rule » ( Kings in the Jungle) accapare sans limites les ondes, mais les jours précédents la sortie de l'opus s'assombrissent. Il est comdamné à 15 ans de prison pour un viol qu'il nie jusqu'à présent. Son premier opus sort malgré l'absence de l'auteur. Le magnifique « Free Jah Cure », soulève une telle ferveur populaire et une demande qui aura pour effet la naissance du bouleversant« Ghetto Life ». Après révision de son procès, il est libéré sous parole le 28 juillet 2007, qui sera marqué par un festival et la sortie deux jours après de "True reflections".
Live on BETJ. Jamaïca extrait de "True reflections"
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