vendredi 28 novembre 2008

Le retour de l’étudiant

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Le super producteur, rappeur fait son retour sur les bancs du Hip-hop. Graduation qui fait suite aux deux précédents classiques, The College Dropout et Late Registration était l’une des sorties les plus médiatisés de la rentrée. Ecoulé à plus d’un million d’exemplaires aux Etats-Unis en moins de deux semaines, ce nouvel opus est marqué par une rupture brutale avec ces prédécesseurs d’une part par la popularité mondiale de Mr West et d’autre part, par une nouvelle exploration artistique de l’artiste visible titre par titre.

Introduit par le titre « Good Morning », imagé comme un réveil victorieux suite à un sommeil léger face au succès et marqué par une furtive apparition de Jay-Z annonce une écoute agréable. Sensation confirmée avec « Champion » sur la deuxième piste qui sonne comme une belle revanche d’un battant sur la vie à la vue de ce qu’il a pu accomplir. A croire que notre petit génie a pris encore plus confiance en lui. « Stronger » le second single de l’album a dévoilé au monde entier la direction électronique de l’album. Via le sample du tube « Harder, Better, Faster, Stronger »de nos chères Daft Punk, le titre a été une réussite artistique pour Kanye mais surtout financière pour Edwin Birdsong l’auteur original. Restant certes fidèle aux samples qui en font sa marque de fabrique, Yé (pour les intimes) affirme ce penchant électronique grâce à une prédominance de synthétiseurs aux sonorités décoiffantes. Emerveillé par l’ensemble de son parcours, il a tendance à nous le rappeler au fil des titres. « I Wonder » est une renversante fusion de la voix de Labi Siffre extrait de « My song », d’un jeu au clavier dont West a le secret, accompagné d’un beat a réveiller un mort sorti. Par contre le beat du titre suivant n’est pas certes prédominant mais est réalisé par le maestro Timbaland himself qui a également apporté son expérience sur le single « Stronger ». « Good Life » en collaboration avec Monsieur Vocodeur* alias T-Pain (présenté dans le Dazibao n° 42), est une vrai merveille sonore caractérisé par une reprise de « P.Y.T » de Michael Jackson. Pour information ce titre qui est le nouveau single en date, a eu son clip inspiré par celui de nos frenchies (une fois de plus) du groupe Justice.
« Can’t Tell me Nothing » réalisé avec le soutient de Dj Toomp est l’une des plus belles œuvres de l’album. Sur ce titre à l’instrumentalisation chirurgicale, Kanye West évoque avec un ton revendicateur, un rapport étrange entre religion et le monde matérialiste qui l’entoure. L’écoute des paroles nous montre que le poète n’a rien perdu de sa plume ce qui a sûrement permis à cette chanson d’être le premier extrait officiellement publié.
Après les pistes antérieures, on en oublie que le génie peu faire du rap pur et dure mais il nous le rappelle rapidement avec « Barry Bonds » la seconde collaboration de l’opus avec Lil Wayne à l’ambiance sinistre. « Drunk and Hot girls » featuring Mos Def est La fausse note de l’album. Pourtant parti d’une bonne intention au vue du thème étrange mais marrant abordé, ce titre s’avère être au final très difficile à cerner. Le changement fut donc radical et enivrement agréable aux premières notes de « Flashing lights ».Les nappes de violons vous font littéralement décoller, ceci afin d’être entraîner a des années lumières par la melodie synthétiseur puis ramener brusquement sur terre par un kick de batterie a vous défenestrer. Le refrain amené par le chanteur de Detroit Dwelé, on réussi a faire de ce son, l’un des préférés de Jay-Z et peut être un prochain single
La Soul musique a été la principale source d’inspiration du « Louis Vuitton Don » sur The College Dropout et Late Registration, il était donc évident d’en retrouvé un titre nous le rappelant. « Everything I am » remplie aisément ce rôle ceci avec une touche émouvante et originale de la Légende des platines DJ Premier du groupe Gangstarr. « The Glory » comme son nom l’indique, fait office d’hymne à la gloire du fils de Chicago. Chicago a qui il rend hommage sur le très rythmé Gospel « Homecoming » accompagné de Chris Martin de Cold Play.
Pour mettre fin a une oeuvre, quoi de mieux qu’un hommage ? « Big Brother », récit complet de la rencontre, de la relation touchante entre l’homme et de son mentor Sean Carter alias Jay-Z est une preuve de l’avancée intéressante de sa carrière sous l’œil bien veillant de celui qui continue jusqu’à présent à lui montre la voie.

Cet album est au final une réussite moins importante que les deux précédents albums qui se retrouvent de loin au dessus de ce dernier. Ceci peut s’expliquer par une baisse de qualité sur les textes sur certains titres comme « Barry Bonds » et de flow* sur d’autres comme « Drunks and Hot Gilrs ».Par ailleurs l’artiste a su au fil des années s’entourer d’autres artistes et ingénieurs de talent qui contribues a faire de Graduation l’un des bons albums de la rentrée. Les imperfections étaient peut être anecdotiques mais seul « Good Ass Job » le prochain album nous donnera des réponses.
EXPICATIONS:
Vous êtes évidement surpris par cet article qui paraît en retard par rapport à l'actualité mais il ya une raison à tout ceci.
En tant qu'admirateur de la première heure du travail de Kanye West, et actuellement l'un des plus déçu par la nouvelle direction artistique prise par ce dernier, je manifeste ce mécontentement en parlant de son avant dernier album, plutôt que du dernier (que je nose pas cité)qui s'avère être une infection sonore ( c'est mon avis). Je considère que cet album n'est pas d'actualité et merci d'avoir sniffé ces lignes.
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1 commentaire:

lady jox a dit…

au moins ca a le merite d etre clair...as usual....lol