mardi 2 décembre 2008

Ludacris-Theather of the Mind:The Movie

Ludacris a récemment décider de se retirer de l'industrie pour une durée indéterminée pour laisser place à Christopher Bridges l'acteur actuellement à l'affiche du film "Max Payne" aux côtés de Marc Wahlberg.Cette décision arrive après une période de réflexion de deux ans précédée par l'album "Release Therapy".Mais avant cette semi-retraite, Ludacris nous à tous convié, en réponse à Christopher Bridges, à son premier film audiophonique.
Ludacris
"Theather Of the Mind" est à l'affiche de vos baladeurs et dans les bacs depuis ce 26 Novembre.Ludacris partage pour ce film, le micro avec des invités qui ne laisseront indifférent aucun spectateur. Décomposer en chapitres ayant chacun un sujet défini, il ouvre rapidement les hostilités dès les premières secondes de défilement de la bande.
C'est sous la houlette du champion de boxe Floyd Mayweather et de Don Cannon à la prod, qu'il assène les premiers uppercuts verbaux tel un Rocky Balboa afin de conforter sa place de poids lourd dans un rap game transformé en ring pour "Undisputed".Qui dit Combat dit forcément adversaire. C'est donc le temps d'une trève purement sudiste sur le chapitre"Wish you Would"orchestrée par le magique DJ Toomp, qu'il décide d'enterrer la hache de guerre avec son compère ATLien T.I.
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Ils signent ici une alliance à rendre vert leurs pires ennemis et détracteurs mais sans saveur.
Toute victoire ou alliance doit se célébrer; une virée nocturne est vite organisée par les légendaires Trackmasters qui signent sur ce coup sensuellement R&B leur retour aux affaires.Cette virée dans un night club lui donnera l'occasion d'offrir "One More drink" à cette demoiselle repèrée par T-pain, qui s'avère toujours être présent lorsqu'on parle d'alcool et de fille biensûr.Cette scène du film est un véritable jeu de séduction,mais qui devient, je pense sous l'effet de plusieurs verres, rapidement un peu trop sexuelle.Qu'importe la manière c'est la fin qui justifie les moyens.lol
Après une soirée bien arrosée,Luda décide sur "Call Up The Homies" de passer un coup de fil à ses amis The Game & Willy NorthPole. Cette discussion,pas plus intéressante que ça, rythmée par le DJ Clinton Sparks aura le mérite d'en générer une autre sans réelle saveur,avec comme sujet ce pseudo Street Success.L'étalage de richesse et arrogance lyricale dont beaucoup de rappeurs outre atlantique ont le secret sont les points angulaires de "Southern Gangstars" qui accueille pour l'occasion un spécialiste du genre, j'ai nommé Rick Ross dit The Boss of Miami. Encore un autre protagoniste qu'il pouvait éviter de rameutter.
On ne sait toujours pas pourquoi le succès engendre jalousie et mépris; mais faut bien évidement prendre tout cela avec le sourire. Cris nous le rappelle sur l'irritant (pour certains) et marrant (pour d'autres) "Everybody Hates Chris" soutenu par Don Cannon, accompagné de son homonyme "Chris" Rock qui connait bien le sujet qui fait référence à la série du même nom qu'il a produite.
Faut croire que Ludacris ne passe une minute sans penser à la gente féminine, après cette soirée avec Mr Auto-tune (T-Pain) .Il en remet une couche avec un autre Chris, j'ai nommé Brown cette fois-ci (Il me saoule ce gamin), qui ne cesse de sautiller partout et de chanter avec Sean Garrett ce "What them girls like" taillé par Rodney"Darkchild" Jerkins pour le moment dansant du film.
Il n'ya aucune limite je pense pour notre réalisateur lorsqu'on parle de "Nasty Girls".Pour ce coup il a légèrement dépassé les bornes surtout en invitant Plies qui n'a (pour beaucoup je l'espère),pas sa place dans cette scène burlesque presque obscène imaginée par Swizz Beatz.Mais comme tout bon gentleman, Ludacris sait se faire pardonner. Jamie Foxx invité de marque de "Contagious" redonnera certitude à certaines que l'amour existe et peut être même contagieux.
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Ce diner qui fait office de tête-à-tête amoureux du film, se déroule dans un restaurant à l'ambiance soul/R&b, tenu par un compositeur musical (fauché aux dernières nouvelles), joué très bien ici par Scott Storch.
Fini les amourettes, l'action fait son retour!Cela n'empêche pas d'avoir de l'émotion que seul un vrai MC peut transmettre à son public. L’étape suivante de ce film titrée "Last of a Dying Breed" et marqué par un sample de Rakim, restera dans les mémoires. Il s'octroie pour cette séquence rapologiquement démonstrative les services plutôt efficaces de Lil Wayne qui nettoie littéralement le micro sur sa prestation. La tension et l'emotion des Hip-Hop affoniados ne cessera de grimper au fil du défilement de la bande sonore de ces dernières séquences authentiquement Hip-Hop.
Un autre palier dans l'ascension du mont Hip-Hop est atteint dès perception des scratchs de la légende DJ Premier qui attribut pour cette démonstration solo, le titre de "MVP" à un Ludacris encore émue par cette rencontre. Tellement émue par cette rencontre qu'il pensait être le premier rappeur sudiste à avoir l'honneur d'être dirigé le temps du séquence audiophonique par Primo. Manque de bol Devin The Dude qui porte bien son nom pour l'occaz était passé par là avant. Mais qu'importe son prochain coup fut le bon. Il peut à présent se vanter d'avoir été le premier a avoir réussi à réunir sur son œuvre, le temps d'un moment anthologique pour le Hip-hop, Sean Carter et Nasir Jones.
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Jay-Z et Nas, les deux autres légendes participant à ce road movie phonographique, nous gratifie sur ce chapitre intitulée «I do It for Hip-hop", d'un vibrant hommage à cette culture à qui ils doivent tout. Hommage instrumenté par le rookie Wylfyer(inconnu "pour l'instant" au bataillon) et largement à la hauteur des attentes du public qui constitue ce mouvement culturel le plus répandu dans le monde.
Après tant d'émotions, le réveil est évidemment difficile, mais les choses ne s'arrangent pas pour autant. Imaginez la nation Hip-hop se faire réveiller par un énorme WAKE UP! crié par Ludacris, Common et la dernière légende cette fois cinématographique surnommée Cool* alias Spike Lee sur une harmonisation Soulful dont seul 9th Wonder à le secret. Un finish conscient qui ne pouvait pas mieux clôturer cette oeuvre phonographique.
A noter que pour la diffusion en Angleterre, une fin alternative nommée "Let's Stay Together" est proposée par DJ Paul du groupe Three six Mafia (récompensé aux Oscars pour la B.O de Hustler & Flow).
De la première seconde à la dernière de ce film, Ludacris a prouvé à tous ses détracteurs et admirateurs qu'il est une valeur utra-sûre de ce mouvement Hip-hop loin d'être mort. Pour un premier film il s'en tire avec les honneurs mais se met carrément la pression pour la suite. Le point négatif à retenir est à la présence de personnages de "mauvais goût" qui n'ont pour que conséquence de faire chuter la qualité de l'oeuvre.
Cet album de "pré-retraite" est une réussite, qui à mes yeux restera gravé pour longtemps dans les annales de cette musique populaire qu'est le rap. Il me rappelle un Black Album d'un des intervenants mais sans les mauvais personnages. A bon entendeur...ACHETEZ LE!!!!( Au moins pour les nombreux titres qui valent le coup).

Visionnage de la bande annonce:


*J'ai personellement surnomé Spike Lee Mr Cool
TSD
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